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Refrain : Ambiance scandale, danses de vandales, sens d’où vient la chaleur (gloire à l’art de rue) DJ, breacker, B-boy, graffeur, beat box (jusqu’au bout, art de rue) (Le Rat Luciano) Le thème c’est art de rue, dédié à c’qui pratiquent et c’qui aiment, c’putain d’art de rue. C’qui dansent sur la piste, sur la pierre ou à la zone, c’qui mixent, c’qui parlent sur la ‘zic et qui taguent sur les fourgons. C’est un mode de vie, une chose qui nous rend sérieux, un b’soin unique vécu jour et nuit, on désire toujours faire mieux, vu qu’la vie n ‘est qu’un test, et qu’toutes les situations sont complexes. On pense et l’esprit dit « fais-le, fonce », tant qu’on respire et qu’on est libre y a qu’à oser vieux, savourer l’existence comme on peut, l’essentiel est de faire c’qu’on aime et comme on veut. Morveux ! Le rap c’est bon quand tu fais ça par amour, mais pas quand y a beaucoup de fric en jeu, on s’en rend compte qu’une fois coincé dans l’cercle vicieux, c’est un salut aux anges et aux dangereux. C’est un salut aux jeunes de France, d’la zone et d’l’Opera, aux anciens qui ont pratiqué l’art d’la danse comme SDA. C’qui taguent sur les trains, les murs crades et là où ça craint, comme sur les palais et commissariats, c’t’un salut à c’qui parlent sur d’la musique… C’qui décrivent joie, angoisse, haine et amour sans méthode précise et sans être alléchés par l’appât du gain, mais juste parc’qu’il en éprouvent le b’soin. On en a marre de rire,gloire à l’art de rue, dédié aux gens durs et à tous ceux d’ta rue, le thème, c’est art de rue, dédié à c’qui pratiquent et c’qui aiment c’putain d’art de rue… (Refrain) (Don Choa) Scandale, vandales (art de rue bordélique), t’as reconnu notre style ou tu connais pas, dès qu’on est là, dégommez-ça, stop les débats, étonnez-moi, les femmes, les gars, faites des dégâts déconnez pas ! 3e Millénaire, rien qui change, B-boy. Dédicacé à ceux qui rappaient sur beat box. Maintenant les MCs veulent tous parler d’la même chose, mais ils font pas baigner leurs textes dans la même sauce. On explose, extorque, exporte, explore, s’extorque, s’exporte, vexe porcs et fuck ! Si t’aimes pas le rap, c’est quoi qui t’dérange ? Tu veux p’têtre nous abattre, c’est ça qui t’démange ? Des p’tites phrases et des phases face aux drames de la rue. On s’emballe, tu t’sens mal ? Si tout crame c’est d’l’abus ! Les ordures pensent qu’on est bon qu’à prendre, vendre des drogues dures, c’qui s’approchent ressentent la morsure… Le truc s’est forgé dans la pénombre, l’attente était longue, goûte l’élixir, bois une gorgée et tombe. T’as reconnu c’putain d’art de rue ? Faut l’suivre à la trace, faut pas le perdre de vue ! Dédié à ceux qui dorment pas et la Z.O.N.E, D.J.E.L, S.2O.N, S.O.U.N.E. (Membo) J’entends dire que nos zones sont synonymes d’échec, c’est vrai qu’chez nous c’est plutôt ouvrier qu’architecte. Que nous payons en liquide et rarement par chèque, gardant la foi dans ces périodes où tout est sec. Mais nous fous pas dans la merde, on lâchera pas le steak, on l’a déjà dit mec, c’est nous contre eux. Dans tout duels on en a marre, il en reste jamais deux, dans nos ruelles, Senior, ne vient pas qui veut, leur politique on l’ignore, dans nos quartiers c’est « sauve-qui-peut », si ça va pas on s’en remet à Dieu. Que sa puissance exauce nos vœux, que la gloire soit dans nos rues et dans cet art qui tue. Ca encouragerait tous c’qui y ont cru, ma famille, Fonky F et le crew, dans c’monde où tout est flou, on essaiera de faire nos trous, dans cette ambiance scandale, danse de chacals, destins de vandales, tous poussés par la dalle, lorsqu’on entreprend, faut être des morfales, y a toujours une faille, gloire à l’art de rue. (Refrain) (Sat) Où ça m’a m’né ? J’aurais pu m’passer d’aller à l’école, d’fumer d’la drogue et d’boire d’l’alcool. Mais comment m’passer d’rapper sur ma vie cette musique constitue encore un des rares trucs qui m’animent. J’ai pas confiance en l’argent, ça passe d’un compte, d’une main d’une poche à une autre, et fait même s’entretuer les nôtres. J’fais pas confiance aux femmes, ça passe d’un homme à un autre, d’l’arrière d’une caisse, d’un lit à un autre. Note ! Que dans nos têtes c’est l’vrai désordre, pour preuve j’rappe des trucs qu’ont rien à voir les uns avec les autres. Ici Mensual Man’s World, j’m’en rends compte quand chuis au plus mal… Chuis pas doué pour l’vol ou pour l’deal, j’rappe pour vivre…C’est toujours mieux qu’d’avoir des flics qui m’poursuivent ! J’fais pas ça pour les femmes ni avoir trop d’fans, ni pour voir ces rimes classées profanes. Gloire à l’art de rue, si tu vivais c’qu’on voit, chuis prêt à parier qu’t’exprimerais les mêmes faits qu’moi ! On n’est pas si loins du K.O, nul n’est à l’abri d’être au plus bas, penses-y au cas où. Tu s’rais amené à fumer c’qu’on fume, boire c’qu’on boit, vivre c’qu’on voit ou livrer c’combat. Dehors c’est la guerre même si tu peux pas l’croire, mais y a aussi d’lamour partout même dans mon rap même si tu veux pas l’voir… Dédié à nos rues, l’art qui s’en dégage, tout c’qui exprime la rage et tous nos Apaches, Fonky Family l’histoire continue. Jusqu’au bout dans l’art de rue… |
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